Consacrée par la constitution de la République Démocratique du Congo en son article 43 et par certaines dispositions pertinentes de la Loi-cadre sur l’enseignement, la gratuité de l’éducation de base qui a effectivement pris forme sous la gouvernance du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a été saluée de vives voix par de nombreux parents longtemps clochardisés avec le système de la prise en charge des enseignants. Avec l’avènement de la gratuité de l’éducation, plusieurs parents ont poussé un ouf de soulagement et cela a permis la scolarisation de plus de 4 millions d’enfants au primaire.
Mais seulement, le chemin de la mise en œuvre de cette gratuité de l’éducation est parsemé de plusieurs ambuches dûes notamment aux difficultés financières et matérielles mais aussi aux agendas de ceux-là qui voudraient voir se perpétuer l’ancien système de la prise en charge des enseignants par les parents.
C’est dans ce contexte que la société civile de l’éducation, après analyse de la situation depuis la rentrée des classes, a réaffirmé au gouvernement la nécessité de préserver cette importante réforme soutenue par le Président de la République.
A en croire Jacques Tshimbalanga, Coordonnateur de la Coalition Nationale de l’éducation pour tous, il n’est pas bon à ce stade de limiter le champ d’application de la gratuité clairement définie dans la constitution. Il propose par ailleurs au gouvernement de prendre des mesures d’application de cette importante réforme.
« Nous avons deux instruments juridiques qui consacrent la gratuité de l’éducation. Il s’agit notamment de la constitution de la République dans son article 43 et la Loi-cadre de l’enseignement national en ses articles 7.18. Ça veut dire que nous avons aujourd’hui la gratuité de l’éducation de base et personne ne peut limiter le champ d’application. Aujourd’hui, ce qu’il faut c’est de ne pas modifier le champ d’action mais sortir une mesure. Ce que nous conseillons au ministère de l’EPST, c’est de sortir une mesure d’application de la gratuité de l’enseignement de base qui devrait négocier avec le gouvernement dans son ensemble et impliquer tous les partenaires sociaux pour que l’on sache que de telle année à telle année, la gratuité de l’enseignement va concerner le primaire. Et de telle année à telle autre année, ça va prendre les deux premières années du secondaire. Comme le gouvernement a signé les ODD, il a l’obligation de rendre l’enseignement primaire et secondaire gratuit d’ici à 2030. Ça veut dire que la marche doit commencer maintenant », a déclaré cet acteur de la société civile.
Tout compte fait, le gouvernement a tout intérêt de préserver cette importante réforme soutenue par le Chef de l’État en vue de se conformer à la constitution de la République et aux objectifs du développement durable (ODD) pour ainsi promouvoir la scolarité des enfants sans aucune discrimination.
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